1943, Paris est occupé. Une maman juive, prise dans une rafle avec toute sa famille abandonne son dernier né dans un ascenseur. Une vieille voisine le découvre. Le lendemain, elle dépose le couffin à la porte d’un couvent. Sœur Marie Louise, récupère l’enfant et propose de l’emmener chez un cousin, à la campagne. La petite Clara profite bien chez le tonton Georges, mais les allemands fouinent. Un jour, deux allemands débarquent et récupèrent le bébé. Otto, lui, ne fait pas la guerre aux enfants, en plus, il sait ce qu’ils font aux juifs. Il « oublie » le couffin sous une croix, à un croisement. Deux résistants passant par là, découvrent le chiard. Ils décident de l’emmener chez Paulette, la rebouteuse, un peu sorcière. Personne n’ira le chercher là-bas. Paulette a déjà un pensionnaire : Simon qui se prend d’affection pour la petite, qui grandit. A la Libération, Simon part à la recherche des siens, il dépose Clara à «la maison des enfants » de Mme Jaoui qui recueille les enfants sans parents.
Rachel, une jeune fille de 16 ans, rescapée des camps regagne la France. Après un passage à l’hôtel Lutetia, elle emménage à « La maison des enfants ». La petite Clara est là, qui l’attend ? Rachel lui chante alors une vieille chanson que sa mère chantait souvent. Avant, elle avait une petite sœur prénommée Clara.